Cinq jours après le crash d’un Osprey de l’armée américaine au large du sud-ouest du Japon, cinq corps ont été retrouvés en mer, lundi 4 décembre, a annoncé le commandement des opérations spéciales de l’armée de l’air américaine. Dans la matinée, l’armée américaine avait fait savoir que des « restes » humains et « des débris » de l’appareil avaient été découverts par les plongeurs dans des recherches menées conjointement par les Etats-Unis et le Japon.
L’appareil s’était abîmé en mer mercredi 29 novembre, avec huit personnes à son bord, non loin de l’île japonaise de Yakushima, lors d’une mission d’entraînement. Le corps d’un seul membre de l’équipage de l’Osprey, aéronef qui peut décoller et atterrir verticalement comme un hélicoptère et voler comme un avion, avait été retrouvé le jour même de l’accident. Il avait été identifié par l’US Air Force comme étant celui du sergent Jacob Galliher, 24 ans.
Les causes de l’accident encore inconnues
Les causes de l’accident demeurent inconnues. Un responsable de la gestion des urgences avait précisé, mercredi, à l’Agence France-Presse, que peu avant la disparition de l’appareil la police locale avait reçu « un signalement selon lequel un Osprey crachait des flammes de son moteur gauche ».
La fiabilité des Osprey fait débat depuis plusieurs années en raison de nombreux accidents mortels. A la fin d’août, trois marines américains ont ainsi été tués dans l’accident d’un appareil de ce type dans le nord de l’Australie, et, en 2022, quatre autres ont péri en Norvège lorsque leur Osprey s’est écrasé lors d’exercices de l’OTAN. Un engin américain du même type s’est également abîmé en mer en 2017, faisant trois morts. Et en avril 2000, dix-neuf marines ont été tués lorsqu’un Osprey s’est écrasé en Arizona (sud-ouest des Etats-Unis). Après ce dernier accident, le Japon a suspendu les vols de sa flotte de quatorze Osprey et a demandé à l’armée américaine de faire de même sur le territoire nippon, par mesure de précaution.
Source : Le Monde.fr
Leave a Comment