Le séisme qui a touché le centre du Japon le 1er janvier a fait 202 victimes, selon un nouveau décompte diffusé mardi 9 janvier par les autorités du département d’Ishikawa, où la catastrophe s’est produite. Les autorités sont toujours sans nouvelles de 102 personnes, contre 120 selon les chiffres précédents. Un nouveau séisme – de magnitude 6, selon l’Agence météorologique japonaise (JMA), ou 5,9, selon l’Institut d’études géologiques des Etats-Unis – a secoué la même zone. Mais son foyer était sous-marin et la JMA n’a pas émis d’alerte au tsunami.
La catastrophe naturelle du 1er janvier a été la plus meurtrière au Japon depuis les inondations survenues dans l’ouest du pays en 2018 qui avaient fait plus de 220 morts. C’est aussi le séisme le plus meurtrier dans l’Archipel depuis ceux qui avaient frappé l’île de Kyushu (sud-ouest) en 2016, causant la mort de près de 300 personnes.
Survenu le jour de l’An dans la péninsule de Noto, à la pointe nord de la préfecture d’Ishikawa, le puissant séisme de magnitude 7,5 et les centaines d’autres secousses ayant suivi ont fait s’effondrer de nombreux bâtiments, déclenché des incendies et endommagé de nombreuses infrastructures.
Trois mille habitants attendent les secours
Plus d’une semaine après la catastrophe, plus de 3 000 habitants de la péninsule sont toujours coupés du monde et attendent les secours, lesquels sont ralentis par la pluie et la neige, et le blocage persistant de routes du fait d’éboulements.
Plus de 28 000 personnes sont encore hébergées dans quelque 400 centres d’évacuation et certains de ces refuges sont bondés et manquent de vivres et de chauffage.
Près de 60 000 foyers sont par ailleurs toujours privés d’un accès à l’eau courante et plus de 15 000 restent sans électricité, mardi.
Mardi, le premier ministre, Fumio Kishida, a appelé ses ministres à « résoudre » le problème des communautés toujours isolées dans la péninsule de Noto et « à poursuivre avec ténacité les opérations de sauvetage ».
Le gouvernement s’efforce aussi de transférer des personnes évacuées vers des centres situés en dehors des zones sinistrées, dont l’approvisionnement en biens de première nécessité n’est pas un problème.
Source : Le Monde.fr
Leave a Comment