On est allés… au Super Nintendo World d’Osaka, premier parc d’attractions de l’univers Mario

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Publié le 18 mars 2021 à 13h15 – Mis à jour le 25 mars 2021 à 18h58

Et de son tuyau vert jaillit Mario. Mais cette fois, pour de vrai. Casquette rouge, moustache impeccablement taillée, il est flanqué de Luigi, de la princesse Peach, du dragon vert Yoshi et du champignon rouge et blanc Kinopio (Toad en France).

Yuhi, 21 ans, élevé dès sa plus tendre enfance au Mario Kart sur Nintendo DS et coiffé du champignon Kinopio, frise l’extase : « Enfin ! Ça fait six ans que j’attends ce moment ». Le voilà au cœur de Super Nintendo World, le parc d’attractions inspiré des personnages du géant japonais du jeu vidéo.

Comme des milliers de fans, Yuhi et son copain Rin, au couvre-chef à la forme de Yoshi, ont fait la queue dès potron-minet, jeudi 18 mars à Osaka (ouest du Japon), pour entrer les premiers dans le tuyau vert conduisant au parc. Il a été aménagé sur le site d’Universal Studios Japan (USJ), dans le voisinage du Wizarding World dédié à l’univers d’Harry Potter.

« Chair de poule »

L’attente fut d’autant plus longue que l’ouverture du parc, annoncée en 2015 et fruit d’un investissement estimé à 60 milliards de yens (461 millions d’euros), était initialement prévue à l’été 2020. La pandémie de Covid-19 a contraint les organisateurs à la repousser à deux reprises. De quoi faire monter la tension chez les fans de Nintendo, tout excités à la découverte, au sortir du tuyau vert, de l’ensemble multicolore depuis une esplanade aménagée devant la façade du château avec vitrail et toits roses de la princesse Peach.

Qu’importe le prix du billet d’entrée : 7 800 yens (60 euros) pour les personnes âgées de plus de 12 ans, avec des tarifs à 5 400 yens (42 euros) pour les 4-11 ans, et à 7 100 yens (55 euros) pour les plus de 65 ans. « Je suis dans le monde du jeu ! J’en ai la chair de poule et je suis émue. C’est tellement réaliste, que tout ce que je peux dire, c’est “wow” », s’enthousiasme Amane, 19 ans et venue avec son amie Reina, habillée en Mario parce qu’« il est mignon ».

Les voilà donc immergées dans ce parc qui mise sur l’interactivité. Pour en profiter, s’équiper d’un bracelet « power-up » est indispensable. De différentes couleurs, selon les personnages de l’univers Mario, ils permettent de se connecter avec l’application de Super Nintendo World, qui enregistre tous les gains réalisés pendant les pérégrinations sur le site, parsemé, entre autres, de boîtes jaunes à point d’interrogation à taper pour récupérer des pièces, comme le fait Mario dans ses jeux.

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Source : Le Monde.fr

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