Résumé:
Un point de vue historique sur la crise japonaise aujourd’hui / Pierre Souyri
Un point de vue historique sur la crise japonaise aujourd’hui / Pierre Souyri. In colloque « Histoire du Japon et histoire au Japon (1853-2012). La force continue des choses changeantes« , organisé par le laboratoire France Méridionale et Espagne : histoire des sociétés du Moyen-Âge à l’époque contemporaine (FRAMESPA) et le Centre d’études japonaises antenne de Toulouse (CEJ-Toulouse / Inalco). Toulouse, 10-11 mai 2012.
Thématique 4 : Puissance et doutes (1970-2012), 11 mai 2012.
La crise japonaise actuelle est multiforme puisqu’elle est démographique, économique, diplomatique, politique et, désormais, de santé publique. Or, dans chacun de ces domaines, on se heurte à un immobilisme décisionnel, un manque d’imagination qui finit par interroger le système politique dans son ensemble, et questionner le raport du politique à la bureaucratie d’État. Ou, pour le dire autrement, il faut chercher pourquoi dans le cas japonais, le politique ne parvient pas à s’imposer au monde des hauts fonctionnaires qui contrôlent de l’appareil de l’État. Ceci amène à poser à poser la question de la nature de la bureaucratie japonaise, de son rôle historique, depuis Meiji au moins, de son poids social, des réseaux qu’elle entretient avec le monde industriel, celui de la justice, des médias et de l’université.
Auteur:
Après avoir enseigné l’histoire du Japon à l’Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) entre 1985 et 1999, Pierre François Souyri a été successivement directeur des études de l’Ecole française d’Extrême-Orient (1993-96) puis il a dirigé à Tokyo la Maison franco-japonaise de 1999 à 2003. Il est actuellement professeur à l’Université de Genève (Unige, Suisse), où il est responsable de l’unité de japonais.
Ses travaux de recherches portent, notamment, sur la société du Japon médiéval, la formation des sciences sociales dans le Japon moderne et contemporain…
Il est par ailleurs codirecteur de la revue Annales (Histoire, Sciences Sociales), et membre du comité de rédaction de Cipango, Cahiers d’etudes japonaises.
Source : canal-u.tv
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